mardi 25 novembre 2008

Two lovers




Il veut mourir. Il est seul, pas réellement seul, mais il vit enfermé, dans un monde hors du monde tel un adolescent qui hésite, qui se cherche, qui voudrait savoir qui il est vraiment. Il souffre, cette souffrance on peut la ressentir avec lui, dans sa façon bancale de se tenir, de marcher. Comme au fond de son être, il peine à se tenir debout.
Son univers, une chambre où le temps s’est arrêté, des clichés en noir et blanc de lieux désaffectés. L’appartement de ses parents où il va et vient.

Et puis des visages, un visage doux, rassurant, maternel. Une jolie brune à l’air mutin.
Un autre visage angélique, une blondeur et une fêlure.
La blonde se dévoile. Elle ne sait pas où elle en est, elle aime profondément, un autre. Il l’espionne. Il la dévore du regard, il sent cette cassure en elle si similaire à la sienne. Il la désire.
La brune, l’a aimé au premier regard elle a tout fait pour qu’ils se rencontrent. Et au-delà de ça la réalité brute, une fusion commerciale entre les pressings de leurs parents.
Et puis la vie reprend ses droits il aime violement a s’en faire exploser la poitrine, cette blonde si belle, si tragique.
Il n’hésite pas une seconde entre les deux il devient fou il est prêt à tout…
Phoenix magistral dans son interprétation… son dernier film ? On le regrette, à le voir si intense. L’atmosphère du film, poétique, on en garde un fragment…

3 commentaires:

kamal a dit…

C'est un court-métrage ? En tout cas il a l'air engageant. On dirait presque un Roméo et Juliette avec une atmosphère plus sombre (bien que R&J soit déjà bien sombre). Bref cet avis avis est à prendre comme celui d'un complet néophyte que je suis ^_^

Anonyme a dit…

Je me suis demandé comment James Gray allait s'en sortir en s'intéressant à une bluette, lui qui habituellement plonge dans le milieu incertain de la mafia. Mais finalement, l'amour et la mafia ont bien des points communs!

Sophie a dit…

Une bluette... c'est trop mignon c'est la première fois que je lis ce terme.Petit ouvrage littéraire sentimental sans prétention... La force de James Gray c'est son univers, cette patte reconnaissable dans tous ses films.Il pourrait faire un film intéressant sur le bottin... Je suis fan!

over-blog.com